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La Jacques Cartier, une (fraiche) après-midi pour découvrir le parc national

Dernière mise à jour : 2 janv. 2023

Quand on choisit de s'établir à Québec, ou même lors d'une venue de quelques jours, comment peut-on passer à côté de la visite d'un des plus célèbres parc nationaux de la province ; la Jacques Cartier.

Tout comme le reste du pays, cette région ne faillit pas à la fameuse idée que l'on se fait du Canada. Cette réputation d'espace de nature sauvage s'étendant sur des kilomètres n'est pas une légende. Si l'on peut facilement se retrouver entouré de forêts boisées, que cela soit au milieu de nulle part ou même aux abords des autoroutes, il y a des endroits qui, en une simple visite, nous plongent au coeur des décors des films les plus frissonnants que l'on ait pu voir. À l'image de The Revenant dont l'histoire se déroule dans un hiver du Nord de l'Amérique, le parc national de la Jacques Cartier est un immense espace de forêts aux essences diverses, traversé de vallées, de rivières et parsemé de lacs et montagnes.


Situé à 50km de la ville de Québec, accessible vers le Nord par l'autoroute 73 en environ 45-60min de voiture, le parc est en hiver le rendez-vous incontournable des randonneurs, raquetteurs et skieurs de fonds. Bravant un froid qui cette année atteint des records historiques, nous décidons d'inaugurer cette découverte par une timide sortie. Une courte ballade sillonnant les bois, aux abords du parking principal du centre de découverte du parc.


De son doux nom "Les Cascades", elle offre une boucle de quelques 3km à travers une forêt d'Épinettes, d'Érables et autres Bouleaux. Un calme règne avec une sérénité apaisante. Pas l'ombre d'animaux à ce moment, surement occupés à vadrouiller dans des lieux moins touristiques, si ce n'est un téméraire Grand Pic d'Amérique, rythmant les lieux au son de son bec creusant l'écorce gelée à la recherche de nourriture. Les cascades quant à elles sont bien présentes, mais l'on peine à les distinguer tant la glace et la neige ont figé de leur froid les moindres mouvements de l'eau. Il est quasiment impossible de distinguer l'emplacement de la rivière de son rivage, la neige ayant recouvert tout d'un manteau feutré blanc dont les cristaux s'illuminent au moindre rayons de soleil venant les caresser. Chaque pas est une petite épreuve sportive si l'on ajoute notre manque d'expérience à notre équipement hivernal légèrement encombrant mais nécessaire. Visiblement, le chemin que nous empruntons ce jour là n'est pas le plus populaire, mais cela n'empêche pas certains groupes de visiteurs de nous rattraper et nous dépasser. Pour notre défense, je nous retarde énormément, en prenant mes photos...


L'agent d'accueil à l'entrée du parc nous avait déconseillé la randonnée dit de "L'Escarpement" car elle allait surement être envahie. C'est pourquoi nous avons décidé de ne pas nous y rendre pour cette première fois. Mais le parc de la Jacques Cartier ne nous à pas déçu pour autant. Arrivé à 12h, nous serons de retour dans le froid de notre véhicule 3h30 plus tard. C'est peu, certes, mais le soleil se couchant peu après 16h à cette période, nous ne sommes pas tentés de rester plus longtemps. Et puis, l'avantage de la proximité de ce parc, c'est que nous allons y revenir souvent.



Une chose est sûre en tout cas, les Québécois ont l'habitude du froid. Nous avons l'impression d'être habillés avec 2 ou 3 couches de plus que n'importe qui. Heureusement, les Français reconnaissables à leur accent sont là pour nous soutenir dans cette différence vestimentaire. Ce que l'on peut concéder à nos cousins d'Amérique également, c'est qu'ils sont sportifs, et proche de la Nature. Le nombre de visiteurs venus faire du ski, du snowboard ou de la raquette est en proportion bien supérieur aux simples marcheurs comme nous.



Lors de cette courte après-midi, nous n'effleurons qu'une infime partie de ce que peut offrir ce vaste lieu. L'Hiver étant bien installé, nous n'allons pas manquer d'occasion pour revenir, avant et pendant le Printemps, pour arpenter les quelques 100km de sentiers pédestres qu'il y a à découvrir. Peu de paysages et décors nous sont apparus aujourd'hui mais c'est un avant goût prometteur de ce qui s'annonce déjà comme être l'un des plus beaux espaces de nature présent autour de la Capitale Nationale du Québec.





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