Comment être rapidement coupé du tumulte de la ville quand on habite à Vancouver ? Les solutions sont nombreuses, on parle d’une ville où se côtoient plage, océan, parcs en tout genres, rivières, lacs et bien sur montagnes. Mais aujourd’hui il y en à une en particulier qui nous intéresse. Prends quelques minutes pour découvrir ce jolie coin de nature entre West et North Vancouver : le Capilano River Regional Park.
Comment s'y rendre en transport en commun ?
Très simple. Il faut tout d’abord se rendre à North Vancouver, sur Marine Drive, près du centre commercial Capilano Mall. De là le bus 232 y mène directement (attention c’est un bus qui ne passe que les 30 minutes, c’est à prendre en compte). C’est la solution que l’on à utilisé, il existe aussi le 236 et le 247 ainsi que la voiture, mais pour cela, un petit coup de GPS aidera.
La découverte du lieu
Il ne faut pas longtemps pour comprendre, quand on fait le choix d’y habiter, que Vancouver est autant une grande ville qu’une ville proche de la nature. Et quand je dis proche de la nature c’est à la fois par ses rues verdoyantes et ses innombrables parcs mais aussi par la nature qui l’entoure. L’océan à l’Ouest et l’île de Vancouver si l’on pousse plus loin, les États Unis aux Sud, le Lower Mainland et le Plateau Intérieur à l’Est et bien sur toute la chaine de montagne au Nord que sont les Rocheuses Côtières. Sans aller aussi loin, à quelques dizaines de minutes de centre ville, s’enfonce dans une vallée, un petit parc discret à l’ambiance féérique.
Le bus nous dépose proche de l’extrémité sud du Capilano Lake, au Cleveland Park, pour y débuter notre courte escapade. On commence donc par franchir le barrage, Cleveland Dam, pour s’enfoncer ensuite dans la forêt en redescendant la vallée. Conifères, fougères et mousses nous apportent l’ombres et nous font ressentir l’humidité qui règne. Les rayons du soleils percent à travers les feuilles et aiguilles, créant ci et là des halos de lumières jaunâtres dans lesquels apparaissent insectes volants, feuilles volantes et pollens.
Les sentiers sont propres, entretenus et faciles à pratiquer. Quelques marcheurs croisent notre chemin. On s’attarde à regarder l’immensité de certains arbres atteignant facilement pour certains les 30 m de haut voir bien plus. Si grand qu’il est même difficile d’évaluer leur taille. On s’attarde aussi à voir certains de ces mêmes arbres qui sont eux, tombés au sol et qui viennent créer un contraste d’écorces et de bois au travers de ce sol de fougères vertes.
Un petit chemin semble descendre sur la gauche, rejoignant le point le plus bas de cette petite vallée, la rivière. Les marches y sont aménagées et nous dévalons rapidement la pentes pour atteindre une terrasse surplombant la rivière. De ce point de vue, on peut observer le barrage, les roches creusées par l’érosion et la végétation luxuriante des alentours. On observe de l’autre côté de la rivière une sorte de complexe bétonné. Il s’agit d’un élevage/musée de truites et saumons. Bassin d’alevins et zone d’observation des poissons remontant les escaliers simulants la rivière s’ajoute à quelques expositions et maquettes.
En longeant la rivière, en aval, on croise le chemin d’un grand héron gris qui guète et observe ce qu’il va bien pouvoir se mettre sous le bec. Un peu plus loin, en traversant le premier pont que l’on trouve, on voit un pécheur avec sans doute plus de succès que nôtre ami à plume.
La température est idéal en ce 22 Septembre. Le pull est inutile et le pantalon de trop, on regrette presque nos choix vestimentaires dictés par les mises en garde prônant le climat pluvieux de la région. A voir ci cela dégénère avec l’avancé de l’automne.
Après avoir pris quelques minutes à visiter la pisciculture, nous repassons le pont qui franchit la rivière pour continuer nôtre descente par la rive Ouest. La forêt nous encercle à nouveau.
Le calme légendaire qui y règne ne faillit pas à leur réputation. En tendant l’oreille, on entendrais presque les chants, portés par le vent, des premières nations vivants sur ces terres il y a des centaines d’années. Un nouveau pont se dévoile face à nous non loin du premier. On décide de la franchir lui aussi pour ce qui sera notre dernière traversée de la rivière avant d’entamer notre retour. Nous sommes maintenant au coeur du Capilano River Regional Park.
Fatigués de cette petite excursion, nous entamons la marche qui nous reconduira à la civilisation. Passé le Camp Capilano Indoor Group Camp sur nôtre gauche, on rejoint Capilano Park Road pour la suivre jusqu’a retrouver les habitations de North Vancouver et Capilano Road. De là nous reprenons le même bus qu’à l’aller qui nous conduit jusque le quartier Lower Lonsdale d’où nous prendrons le SeaBus pour rentrer chez nous.
Conclusion
Capilano River Regional Park est un parc magnifique où la nature de l’Ouest canadien nous dévoile ce qu’elle a de plus beau. Forêt et rivière s’entremêlent pour nous livrer un espace apaisant et reposant. Facile à pratiquer, très simple d’accès et gratuit, l’endroit est idéal pour flâner une après-midi. Il serait dommage de ne pas l’ajouter à sa liste de chose à faire pour un séjour de quelques jours, surtout vu sa localisation qui peut aisément s’ajouter à la découverte de certains quartier de North Vancouver.
Comments